L’A.V.I.M. se félicite de cette décision.
Certains avocats avaient choisi le principe de la citation directe pour tenter d’obtenir rapidement la tenue d’un procès pour tromperie aggravée
contre les Laboratoires SERVIER.
L’A.V.I.M. avait contesté cette manoeuvre pouvant aboutir soit à un procès tronqué (sans instruction, sans intervention des victimes ... ), soit à permettre aux avocats de la partie adverse de soulever plusieurs nullités de procédure.
C’est, malheureusement, ce qui vient de se produire au Tribunal de Grande Instance de Nanterre.
Par contre, l’A.V.I.M. par l’intermédiaire de son avocat, Maître Jean Christophe COUBRIS, avait demandé le renvoi du procès, au cours de l’audience du 14 mai du Tribunal de Grande Instance de Nanterre.
Il est juridiquement impensable que deux procédures, pour les mêmes faits et contre les mêmes personnes, puissent se dérouler devant deux tribunaux différents, à savoir le T.G.I. de Nanterre et devant le T.G.I. de Paris.
Cette situation était totalement aberrante et contraire aux intérêts des victimes.
Il n’est pas inutile de rappeler que l’A.V.I.M. avait choisi, depuis le début, de déposer plus de 2 000 dossiers de victimes pour tromperie aggravée
au Pôle de Santé Publique du T.G.I. de Paris.
Cette procédure devant le Pôle de Santé de Paris nous permet de bénéficier d’une véritable instruction menée par Messieurs les Juges GAND et ZIENTARA, avec diligence et efficacité.
Ce procès pour tromperie aggravée
instruit par le Pôle de Santé Publique devrait être fixé au premier trimestre 2013, donc il n’y aura pas de perte de temps, contrairement à ce qui a été dit dans certains médias.
C’est pourquoi, l’A.V.I.M. estime que le renvoi du procès de Nanterre n’est absolument pas un succès pour SERVIER mais au contraire une victoire pour une justice cohérente dont l’issue devra permettre la condamnation de Monsieur SERVIER.
Monsieur SERVIER devra répondre de ses actes, dès le début de l’année 2013, au cours d’une audience devant le T.G.I. de Paris, après une instruction de plusieurs mois diligentée par les juges au Pôle de Santé Publique.
Bien entendu, en ma qualité de Président de l’A.V.I.M. je serai présent à ce procès, le premier d’une telle ampleur pour un problème de santé publique, aux côtés de toutes les victimes qui nous ont fait confiance.
D.M. COURTOIS, Président de l'AVIM